Beni: Plus de 30 morts, aucun assaillant identifié ni capturé

carnage à beni_photo samy misonia

plus de 30 personnes tuées. C’est le bilan jusqu’au soir de ce jeudi 16 octobre d’une incursion des hommes armés non identifiés à NGADI en commune MULEKERA de la ville de Beni. des spéculations persistent sur l'identités des assaillants

Le drame s’est déroulé aux environs de 19 heures de ce mercredi 15 octobre sur l’axe routier Beni-Mavivi à quelques kilomètres seulement du centre ville de Beni. Les sources sécuritaires parlaient dans les heures matinales de 11 civils et un militaire. Le bilan était en train de s’alourdir progressivement. Les recherches se poursuivent encore. Notre correspondant sur place à Beni et qui accompagnait les militaires et jeunes du quartier NGADI pendant la recherche des corps rapporte que parmi de personnes tuées, on compte des femmes et des enfants.

La plupart sont originaires de ce quartier alors que d’autres sont des cultivateurs qui se sont rendus dans cette partie pour camper. Les sources de la société civile ainsi que des autorités sur place à Beni attribuent cet acte ignoble aux rebelles de l’ADF. Selon nos sources à Beni-ville, les premiers corps des victimes ont été exposés à l’hôtel de ville ce jeudi 16 octobre. Le Maire de Beni a même décrété une journée ville morte en ville de Beni.

Silence complice des autorités

Ce bilan vient s’ajouter au 29 morts de Linzo Sisene et de la cité d’Oicha de la semaine écoulée. C’est la psychose qui règne dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Tout le monde craint car ne connaissant quelle est la prochaine cible de ces tueurs.

Pour rappel, lors de leur avant dernier carnage en cité d’Oicha, ces « assassins » assimilés aux rebelles ADF avaient promis tuer un total de 300 personnes. Ils l’avaient indiqué dans des tracts ramassés en cité d’Oicha la semaine passée. Aussi le général MUNDOS avait rassuré la population que la sécurité était sous contrôle. Il demandait à la population qui a fui Oicha d’y revenir. "Dans un Etat sérieux les autorités devraient démissionnaient", pense un membre de la société civile.

un jeune tué à Ngadi

Faute d'ambulance les motos viennent aux secours des blessés

Même des vélos jouent à l'ambulance

Des corps étalés à même le sol _ photo austere